Instaurée en 1996, la loi Carrez impose un calcul standardisé de la superficie privative des logements en copropriété. De cette façon, elle garantit une meilleure transparence sur le marché immobilier. Depuis son élaboration, les propriétés doivent mentionner cette superficie dans leur annonce immobilière.
Les acheteurs sont ainsi protégés des exagérations ou annonces mensongères qui conduiraient à une augmentation du prix de vente. En cas de différence de plus de 5 % entre la superficie réelle et celle annoncée, l’acquéreur peut demander une diminution du prix de vente.
La surface privative de la loi Carrez se base sur la surface plancher (espaces clos et couverts, mesurés depuis l’extérieur des plinthes). Elle met aussi de côté certains espaces comme les caves, terrasses ou autres combles qui ne sont pas privatifs. Le calcul peut être réalisé seul ou à l’aide d’un professionnel, même si cette dernière option est fortement recommandée pour éviter tout litige.