Les biens accueillants des activités tertiaires ont eux aussi droit à l’analyse de leur performance énergétique, ils ont même le droit à leur propre DPE : le DPE avec mention tertiaire. Ce diagnostic repose sur les mêmes principes qu’un diagnostic classique : étudier la performance énergétique en se concentrant sur les émissions carbone, et sur la consommation en énergie. En fonction des résultats, l’expert attribuera une note allant de A à G.
La différence réside dans le barème et la méthode de calcul. On ne peut pas analyser un centre commercial, comme on le fait pour un cabinet de dentiste, ou un bureau de comptable. Chaque activité professionnelle requiert un certain espace, certains appareils, et donc elles ont toutes des besoins énergétiques différents. Alors, dans un souci d’équité, le DPE mention tertiaire a divisé son barème en 4 en fonction de l’activité professionnelle exercée dans le bâtiment. On retrouvera :
Bon à savoir : le DPE mention tertiaire est obligatoire dans le cadre de la construction, de la vente d’un bien accueillant une activité tertiaire, et pour les ERP de plus de 250 m².